vendredi 26 avril 2024 | 13H26
Solidarité : Coups de coeur adulte
  • Le : vendredi, 18 novembre 2022

Une sélection solidaire de la rentrée littéraire !

 

 

Un soir, une jeune chienne, traînant une sale histoire avec sa chaîne brisée, surgit à la porte d’un vieux couple : Sophie, romancière, qui aime la nature et les marches en forêt et son compagnon Grieg, déjà sorti du monde, dormant le jour et lisant la nuit, survivant grâce à la littérature.
D’où vient cette bête blessée ? Qu’a-t-elle vécu ? Est-on à sa poursuite ?
Son irruption va transformer la vieillesse du monde, celle d’un couple, celle d’une femme, en ode à la vie, nous montrant qu’un autre chemin est possible.
Un chien à ma table relie le féminin révolté et la nature saccagée : si notre époque inquiétante semble menacer notre avenir et celui des livres, les poètes des temps de détresse sauvent ce qu’il nous reste d’humanité.

 

 Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu’ils se sont fondus dans les mythes de l’humanité.
Un jour, la vie de Dex, moine de thé, est bouleversée par l’arrivée d’un robot qui, fidèle à une très vieille promesse, vient prendre des nouvelles. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu’une fois satisfait de la réponse. La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ? »
Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question. La nouvelle série de Becky Chambers s’interroge : Dans un monde où les gens ne manquent de rien, à quoi sert d’avoir toujours plus ?

 

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 Entre Paname et sa banlieue : un quartier, un parking, une friche, des toits, une dalle. Des coffres de voitures, chaises de camping, selles de motocross et rebords de fenêtres, pour se poser et observer le monde en train de se faire et de se défaire. Une pyramide, comme point de repère, au beau milieu de tout ça. Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres se connaissent depuis toujours et partagent tout, petites aventures comme grands barbecues, en passant par le harcèlement policier qu'ils subissent quotidiennement.
Un soir d'été, en marge d'une énième interpellation, l'un d'entre eux se fait abattre. Une goutte, un océan, de trop. Le soulèvement se prépare, méthodique, inattendu. Collectif.

 

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Un acteur en galère accepte pour boucler ses fins de mois d’animer un atelier théâtre en prison. Surpris par les talents de comédien des détenus, il se met en tête de monter avec eux une pièce sur la scène d’un vrai théâtre. Commence alors une formidable aventure humaine. Inspiré d’une histoire vraie.

 

Dans une grande ville d’un pays en guerre, un spécialiste de l’interrogatoire accomplit chaque jour son implacable office.
La nuit, le colonel ne dort pas. Une armée de fantômes, ses victimes, a pris possession de ses songes.
Dehors, il pleut sans cesse. La Ville et les hommes se confondent dans un paysage brouillé, un peu comme un rêve – ou un cauchemar. Des ombres se tutoient, trois hommes en perdition se répondent. Le colonel, tortionnaire torturé. L’ordonnance, en silence et en retrait. Et, dans un grand palais vide, un général qui devient fou.
Le colonel ne dort pas est un livre d’une grande force. Un roman étrange et beau sur la guerre et ce qu’elle fait aux hommes.
On pense au Désert des Tartares de Dino Buzzati dans cette guerre qui est là mais ne vient pas, ou ne vient plus – à l’ennemi invisible et la vacuité des ordres. Mais aussi aux Quatre soldats de Hubert Mingarelli.

 

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Touché par la guerre en Ukraine, personnellement affecté du fait de la nationalité ukrainienne de son épouse, Jean-François Mallet a souhaité contribuer à l'aide apportée à l'Ukraine.
Il a donc réalisé une édition spéciale de 45 recettes, 10 exclusives et 35 best of, dont tous les droits d'auteurs et bénéfices de l'éditeur seront reversés à la Fondation de France pour son action en Ukraine.

 

 

 C’est dans une salle sombre, au troisième étage d’une boîte de nuit fréquentée du quartier RedQ, que Zem Sparak passe la plupart de ses nuits. Là, grâce aux visions que lui procure la technologie Okios, aussi addictive que l’opium, il peut enfin retrouver l’Athènes de sa jeunesse. Mais il y a bien longtemps que son pays n’existe plus. Désormais expatrié, Zem n’est plus qu’un vulgaire “chien”, un policier déclassé fouillant la zone 3 de Magnapole sous les pluies acides et la chaleur écrasante.
Un matin, dans ce quartier abandonné à sa misère, un corps retrouvé ouvert le long du sternum va rompre le renoncement dans lequel Zem s’est depuis longtemps retranché. Placé sous la tutelle d’une ambitieuse inspectrice de la zone 2, il se lance dans une longue investi¬gation. Quelque part, il le sait, une vérité subsiste. Mais partout, chez GoldTex, puissant consortium qui assujettit les pays en faillite, règnent le cynisme et la violence. Pourtant, bien avant que tout ne meure, Zem a connu en Grèce l’urgence de la révolte et l’espérance d’un avenir sans compromis. Il a aimé. Et trahi.
Sous les ciels en furie d’une mégalopole privatisée, “Chien 51” se fait l’écho de notre monde inquiétant, à la fois menaçant et menacé. Mais ce roman abrite aussi le souvenir ardent de ce qui fut, à transmettre pour demain, comme un dernier rempart à notre postmodernité. 

 

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Îles du Cap-Vert, années 1960. Fuyant la pauvreté et l’oppression coloniale qui règnent dans cet archipel de sable battu par les vents, Mamé s’exile en France avec sa fille Reine. Alors que Mamé a bientôt le mal du pays et finit par y retourner, Reine s’adapte et trouve un emploi d’aide-ménagère.
De son second mariage naît l’héroïne, Léna, qui vit le sort des immigrés de seconde génération, écartelée entre des origines lointaines et son pays de naissance. Sa passion pour le piano qu’elle cultive assidûment auprès de son professeur de musique, M. Selmach, l’aidera-t-elle à surmonter ses doutes et à s’ouvrir de nouveaux horizons ? Quelles parts de lumière et d'ombre du passé familial, de son héritage, devra-t-elle perdre ou garder pour se réconcilier avec elle-même ?
Entre fresque générationnelle et roman d’apprentissage, Amélie Fonlupt nous raconte d’une manière fine et sensible le destin d’une lignée de femmes courageuses, vivant chacune à leur façon l’épreuve du déracinement.

 

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C’est l’histoire d’un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfants et qui en a eu des centaines.
C’est l’histoire d’intellectuels, anarchistes, pacifistes, syndicalistes et féministes.
C’est l’histoire d’un couple de résistants qu’on a pris pour des collabos.
C’est l’histoire d’Yvonne et Roger Hagnauer que tout le monde appelait Goéland et Pingouin.
C’est l’histoire de la maison d’enfants de Sèvres, une expérience unique de liberté, de pédagogie et d’ouverture au monde. Et puis c’est aussi mon histoire, puisque ma mère, sauvée par ce couple, a passé dans cette maison toute son enfance.