mercredi 17 avril 2024 | 00H43

Interview portrait #10 - Denis Ritzenthaler

Interview portrait #10 - Denis Ritzenthaler

La ville du Cannet des Maures présente quelques-uns des agents municipaux et bénévoles qui ont oeuvré tout au long de la période de confinement pour améliorer notre qualité de vie.

Denis Ritzenthaler - Agent de propreté urbaine

Cursus scolaire et professionnel ?

Je suis né à Toul en Meurthe et Moselle, mais je suis arrivé au Cannet quand j’avais 4 ans. J’ai passé un CAP mécanique/automobile. A la suite de ça, j’ai fait beaucoup de saisonnier pour Escota, la propreté des aires de repos, ce genre de choses. Ensuite j’ai commencé à la mairie en contrat aidé en 2003. Je m’occupais de l’entretien du village, des espaces verts, j’étais polyvalent. Et en 2008 j’ai signé mon CDI, j’avais 28 ans. Aujourd’hui, je conduis la balayeuse ! Je nettoie le centre-ville, l’aire du Recoux, les quartiers…

Ta fonction pendant la période de confinement ? 

J’ai effectué le même travail mais l’organisation a beaucoup changé. Je travaillais moins de jours, mais samedi inclus, Saïd m’accompagnait sur tous les nettoyages pour passer le karsher, et il a fallu mettre en place des protocoles, protéger les volants, les boutons, les sièges, porter le masque et les gants…

As-tu choisi de travailler pendant cette période ?

Dès qu’on m’a appelé, je suis venu. J’étais un peu anxieux au début de ne pas savoir comment les choses allaient se passer, je vis avec mes parents qui sont des personnes à risque. Mais ensuite, les habitudes se prennent rapidement, donc on apprend à vivre avec. Je suis heureux d’avoir pu contribuer au maintien de la propreté de mon village.

Que penses-tu de ton rôle en période de crise ?

Je pense que s’il n’y avait pas eu le service de propreté, le centre-ville n’aurait sûrement pas été dans le même état que celui dans lequel il était à l’issue du confinement. Malgré le confinement, on a pu constater des incivilités, les gens qui jetaient de tout au sol, des masques, des gants, sans compter les arbres et les platanes qui perdent leurs feuilles et leurs graines. Que la population se rende compte de ça, ça fait plaisir. On ne voit pas forcément tout le travail qu’il y a derrière. Quand les gens se lèvent et sortent, ils trouvent les rues belles et propres, alors que la veille au soir, c’était différent. C’est gratifiant de se sentir utile.